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Accueil > Code et permis > Pourquoi avez-vous 1 037 nouvelles questions à l’examen du code depuis septembre ?
Le mardi 12 septembre 2023 a marqué un tournant pour l’examen du Code de la route en France. Les candidats se préparant à l’obtention de leur permis de conduire devront faire face à un renouvellement complet de la banque de questions, avec un total de 1037 nouvelles interrogations dans les centres agrées. Cette réforme vise à rendre les questions « plus claires » et « plus intelligibles », dans le but d’améliorer la compréhension tout en maintenant le niveau de difficulté. Malgré ces changements, les conditions de l’examen restent inchangées : les candidats doivent toujours obtenir 35 bonnes réponses sur les 40 questions posées.
La réforme de l’examen du Code de la route est dirigée par la délégation interministérielle à la Sécurité Routière, avec pour objectif principal de rendre les questions plus accessibles aux candidats.
Selon Florence Guillaume, déléguée interministérielle, la clarté des questions vise à déplacer leur difficulté à la réponse à apporter. Et pour cela, les QCM fraîchement formulées ont été élaborées avec la collaboration des experts du domaine, en plus d’une contribution d’un spécialiste en simplification du langage, a souligné Florence Guillaume.
La banque de questions de l’examen théorique général (ETG) tient compte de cette évolution en ajoutant de nouvelles questions « empathiques », avec un vocabulaire simple et une formulation plus précise. Cela permettra d’inciter les candidats à se mettre facilement à la place des autres usagers de la route.
La révision intervient en réponse à l’évolution du paysage de la mobilité, marquée par l’essor du vélo et de la trottinette. Ces questions encouragent la réflexion sur la vulnérabilité de ces usagers. Par exemple, une de ces nouvelles questions demande si :
De plus, certaines questions abordent des avancées technologiques, comme le stationnement semi-autonome, et des réglementations récemment mises en place, telles que l’obligation d’utiliser des pneus hiver dans certaines zones du 1ᵉʳ novembre au 31 mars.
Les nouvelles questions reflètent donc la réalité actuelle de la sécurité routière, en prenant en compte la circulation accrue des utilisateurs de moyens de déplacement alternatifs. Et pour cause, la déléguée interministérielle à la sécurité routière a souligné que la majorité des décès sur les routes impliquait des véhicules avec moins de quatre roues !
Les questions à l’examen du Code de la route sont également accompagnées d’une présentation visuelle améliorée, destinée à faciliter la compréhension. Par exemple, on rencontrera désormais des termes tels que « rond-point » au lieu de « anneau », parmi d’autres.
Les véhicules concernés par chaque situation sont encadrés en jaune pour une meilleure identification. Lorsque plusieurs réponses sont correctes, cela est précisé à l’écran. Les images de synthèse sont remplacées par des photographies prises par drone pour des situations plus réalistes.
Cette mise à jour est la première depuis 2016, marquant ainsi une évolution nécessaire pour s’adapter aux nouvelles réalités de la sécurité routière. En effet, l’examen du Code de la route, qui a été passé par 1,6 million de personnes en 2022, comporte à présent ces changements. L’objectif est d’améliorer la formation des futurs conducteurs en les sensibilisant davantage aux autres usagers de la route et aux nouvelles mobilités.
Les conditions de réussite de l’examen restent toutefois les mêmes, avec 35 bonnes réponses requises sur 40 questions, basées sur un algorithme, couvrant 9 thèmes conformes aux directives européennes. En bref, cette réforme promet une expérience plus claire et plus adaptée à la réalité du monde de la conduite.
La révision 2023 de l’examen du Code de la route en France apporte 1037 nouvelles questions, conçues pour être plus compréhensibles et adaptées aux réalités modernes de la route, notamment en intégrant des scénarios impliquant des usagers vulnérables et des technologies émergentes. Les améliorations visuelles aident également à une meilleure identification des situations. L’examen reste exigeant, avec un seuil de réussite fixé à 35 réponses correctes sur 40.