* Et j’obtiens LE meilleur prix en 3 minutes !
Taux alcoolémie jeune conducteur
Pour les conducteurs récemment qualifiés, il existe une limite spécifique concernant la concentration d’alcool dans le sang autorisée lors de la conduite, comparée à celle des conducteurs plus expérimentés. Cette réglementation vise à promouvoir une conduite plus sûre et à réduire les risques d’accidents liés à l’alcool, en tenant compte de l’expérience limitée au volant de ces nouveaux conducteurs. Le non-respect de cette limite peut entraîner des sanctions sévères. 🚗🍺
Qu’est-ce que l’alcoolémie ?
L’alcoolémie correspond au taux d’alcool présent dans le sang ou dans l’air expiré. Son taux exact se mesure en grammes par litre de sang, au moyen d’une analyse de sang. Un éthylomètre permet quant à lui de préciser le nombre de milligrammes d’alcool par litre d’air expiré. La limite autorisée en France est fixée à 0,5 grammes d’alcool par litre de sang ou 0,25 grammes d’alcool par litre d’air expiré. Pour les jeunes conducteurs, la limite est réduite à 0,20 grammes.
Il est assez simple de savoir à quelle quantité correspond un verre d’alcool. Que ce soit une dose de vin, de bière ou de whisky, chacun fait monter le taux entre 0,20 ou 0,25 grammes d’alcool dans le sang. Celui-ci peut augmenter selon l’état de santé, la fatigue, le stress, le tabagisme ou l’état physique général.
Ainsi, un jeune conducteur ne peut pas boire plus d’un verre d’alcool afin d’éviter de dépasser la limite. Un conducteur expérimenté ne devra pas dépasser deux unités.
Quels sont les effets de l’alcool sur le corps ?
L’alcool est un produit psychoactif, c’est-à-dire que ses effets se font ressentir aussi bien physiquement que mentalement. Toutefois, les sensations liées aux boissons alcoolisées varient selon la quantité absorbée :
- À dose faible, la personne ressent un effet de détente, une diminution des réflexes et une réduction du champ visuel.
- Avec une dose plus forte, la personne alcoolisée connaît une sensation de somnolence, une diminution des réflexes, une mauvaise coordination, une ivresse, voire une perte de mémoire et une élocution difficile.
- Les doses très fortes sont très dangereuses puisqu’elles peuvent provoquer un coma, et même dans certains cas extrêmes, le décès de la personne.
- À long terme, la surconsommation d’alcool provoque des cancers, des troubles cardiovasculaires, des cirrhoses et une forte dépendance.
Les effets de l’alcool se ressentent dès le premier verre. Le taux d’alcool augmente rapidement dans le corps. Par contre, il baisse très lentement. Ainsi, le taux maximal atteint son pic un quart d’heure après l’absorption à jeun et une heure au cours d’un repas. Par contre, le taux d’alcoolémie baisse de 0,10 à 0,15 gramme par litre de sang en une heure.
Quels sont les risques liés à l’alcool au volant ?
Au volant, le premier risque suite à la consommation d’alcool est d’oublier de boucler sa ceinture en montant dans la voiture. Comme l’attention baisse, le jeune conducteur peut rouler plus vite sans s’en rendre compte. De plus, la perception du relief, la notion de profondeur et l’évaluation des distances sont perturbées. Le jeune conducteur peut également subir d’autres effets dangereux :
- une sensibilité à l’éblouissement ;
- une vigilance plus faible ;
- une résistance à la fatigue réduite ;
- une coordination diminue ;
- un effet désinhibant qui le fait sous-évaluer les risques et surestimer les capacités.
Les chiffres dramatiques de la consommation d’alcool au volant :
– Lorsqu’une personne consomme de l’alcool avant de prendre le volant, elle augmente par 8 le risque d’avoir un accident.
– Entre 0,50 et 0,80 grammes d’alcool dans le sang, ce risque est multiplié par 6.
– Au-delà de 2 grammes d’alcool, le conducteur a 40 fois plus de chance d’avoir un accident.
– L’alcool est en cause dans un tiers des accidents mortels sur la route.
Taux alcoolémie jeune conducteur : quelle est la tolérance ?
La tolérance d’alcoolémie pour un jeune conducteur avec un permis probatoire est de 0,20 grammes par litre de sang. Cette limite correspond à un maximum d’une dose de boisson alcoolisée. Un verre d’alcool, ou une unité, correspond à :
- 25 cl de bière à 5° ;
- 12,5 cl de vin entre 10° et 12° ;
- 3 cl d’alcool distillé à 40° (whisky, rhum, gin, vodka…).
Pourquoi un taux de 0,20 grammes pour les jeunes conducteurs ?
Le taux limite d’alcoolémie au volant est fixé à 0,20 grammes pour les jeunes conducteurs. Cela permet de laisser une certaine marge de tolérance en cas d’absorption de médicaments avec de l’alcool.
Prêt pour obtenir ton assurance de rêve ? 🧚♂️
+20 assureurs comparés en 3 minutes +200€ d’économies* sur ton contrat d’assurance auto Contrôle et dépistage de l’alcool au volant : comment ça se déroule ?
Lors d’un contrôle routier, la gendarmerie ou la police effectue d’abord un contrôle des papiers d’identité, du véhicule et de la validité du permis de conduire. En cas d’infraction, les forces de l’ordre donnent les informations au jeune conducteur sur la procédure qui va suivre. C’est à ce moment que le taux d’alcool peut être vérifié. Au moyen d’un éthylotest, les gendarmes contrôlent s’il y a eu une consommation excessive d’alcool. Si cette vérification dépasse le taux limite, l’automobiliste devra à nouveau souffler dans un éthylomètre. Une prise de sang peut être aussi réalisée en laboratoire et permet de donner le taux exact d’alcool dans le sang.
Refuser un contrôle d’alcoolémie, est-ce possible ?
Non, il est formellement interdit de refuser un contrôle d’alcoolémie. Cette infraction constitue un délit pénal passible de deux ans d’emprisonnement et 4 500 € d’amende.
Quelles sont les sanctions pour un jeune conducteur alcoolisé ?
Au-delà d’un verre d’alcool (soit 0,20 grammes par litre de sang), le jeune conducteur risque :
- une amende forfaitaire de 135 € pouvant aller jusqu’à 750 € ;
- le retrait de 6 points sur son permis ;
- la suspension de son permis probatoire durant 3 ans.
Si l’infraction est constatée durant la première année du permis probatoire, le jeune automobiliste devra se plier aux sanctions suivantes :
- la perte du permis pour solde de points nul ;
- un nouveau passage de l’examen du code et du permis de conduire.
Si le taux d’alcool est supérieur ou égal à 0,80 grammes, le jeune conducteur risque jusqu’à deux ans de prison, 4 500 € d’amende ainsi qu’une suspension et l’annulation de son permis durant 3 ans, comme le stipule le chapitre 4 de la réglementation liée à la conduite sous l’influence de l’alcool.
Alcool jeune conducteur : comment éviter une infraction ?
Afin d’éviter une infraction liée à la consommation d’alcool, le jeune conducteur doit limiter sa consommation à un verre d’alcool, s’il prend le volant par la suite.
S’il a bu plus d’un verre pendant la soirée et qu’il reprend la route, le plus prudent est d’avoir dans son véhicule, à disposition, un éthylotest. Même si cela n’est pas obligatoire, le test à disposition permet de vérifier si le taux d’alcoolémie est positif ou non.
Enfin, s’il a trop bu, le jeune conducteur ne doit pas prendre le volant, mais laisser conduire une personne titulaire du permis de conduire, qui n’a pas consommé d’alcool.
Où trouver des éthylotests ?
L’article L.3341-4 du code de la santé publique prévoit l’obligation pour les établissements fermant entre 2 heures et 7 heures du matin de mettre des éthylotests à la disposition de leurs clients. Si un débit de boissons vend de l’alcool, il doit obligatoirement proposer des éthylotests, suite à l’arrêté du 30 mars 2021.
Sur Internet, il est également possible de se procurer des éthylotests spécifiques pour les jeunes conducteurs. Ceux-ci sont réglés à la limite de 0,2 g/l et permettent de visualiser immédiatement si le taux est dépassé ou non.
Éthylotest jeune conducteur : comment s’en servir ?
Il existe trois types d’éthylotests pour les jeunes conducteurs :
- La version chimique
- Le modèle ballon
- L’éthylotest électronique.
Les deux premiers sont très simples à utiliser et facilement lisibles. Toutefois, ils ne donnent pas le taux exact d’alcool dans le sang, mais juste un repère pour savoir si la limite est dépassée. Voici comment les utiliser :
Éthylotest chimique :
Pour utiliser l’éthylotest chimique jeune conducteur, il faut :
- tenir l’éthylotest dans la main durant 30 secondes ;
- presser sur les deux embouts blancs et perforer les membranes en aluminium ;
- placer les lèvres à l’endroit indiqué ;
- souffler lentement, sans s’arrêter ;
- et analyser le résultat en fonction du code couleur indiqué sur l’éthylotest.
Éthylotest ballon :
L’éthylotest ballon jeune conducteur, quant à lui, s’utilise de la manière suivante :
- enfoncer les perforateurs aux extrémités afin de masquer les pointillés ;
- souffler en continu pour gonfler le ballon ;
- insérer le tube dans l’embout du ballon ;
- dégonfler le ballon sans retirer le tube ;
- garder le tube en main durant 1 à 3 minutes, selon les indications sur le produit ;
- et vérifier la couleur des cristaux pour analyser le résultat.
Éthylotest électronique :
Il existe par ailleurs un éthylotest électronique, plus précis, qui donne immédiatement le taux d’alcoolémie. Mais celui-ci reste assez cher à l’achat, entre 135 et 700 €. La meilleure des solutions pour éviter de se trouver en infraction au volant si vous êtes jeune conducteur est de ne pas boire. Ainsi, vous privilégiez votre sécurité, celle de vos passagers et des autres véhicules.
Compare +30 devis d'assurances auto en seulement 3 minutes ―
800.000 jeunes roulent sans assurance 10 ans de prison + 3750€ pour défaut d’assurance GUIDES thématique sur le code de la route
Découvre de nouvelles ressources autour du thème du thème du code de la route !
Limitation de vitesses jeune conducteur
Informez-vous sur les limitations de vitesse spécifiques aux jeunes conducteurs, essentielles pour garantir leur sécurité et respecter la réglementation en vigueur.
Disque A
Découvrez l’importance du disque A pour les jeunes conducteurs et comment cette signalétique influence les règles de conduite et la sécurité routière.
Refus d’obtempérer
Comprenez les conséquences juridiques d’un refus d’obtempérer, les sanctions potentielles et les droits dont vous disposez en cas d’interpellation par les forces de l’ordre.
