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Accueil > Actualités > Coût caché des voitures électriques : le prix réel des pneus va vous effrayer !
Une étude menée outre-Manche vient jeter le discrédit sur les voitures électriques. Loin d’être aussi écologiques et économiques qu’annoncé, leur consommation en pneu serait problématique. D’autant plus que leur coût d’achat est largement supérieur au prix des pneumatiques des voitures thermiques.
En 2035, les constructeurs ne pourront plus produire de voitures thermiques. Les zones à faible émission (ZFE) émergent dans nos villes. Le gouvernement multiplie les aides à l’achat pour les voitures électriques. Tous les voyants sont au vert pour opérer une transition vers des véhicules moins polluants. L’idée est louable, mais la mise en œuvre plus laborieuse.
Une étude britannique, menée par la société Epyx spécialisée dans la gestion des flottes automobiles, vient de découvrir que les voitures électriques sont plus gourmandes en pneumatiques que leurs homologues thermiques ou hybrides.
Outre un coût d’achat encore prohibitif, un coût environnemental non négligeable, le véhicule électrique serait donc également coûteux en entretien. Dans ces conditions, est-ce intéressant d’opter dès maintenant pour ce type de modèle ?
Lorsque l’on parle de la pollution produite par les voitures électriques, on pense immédiatement à l’empreinte carbone des batteries. Le lithium et le cobalt, nécessaire à leur fabrication, demandent des produits chimiques destructeurs pour l’environnement; en fin de vie, la question de leur recyclage est encore très mal gérée.
Mais ce n’est pas tout. En s’usant, les pneus sont responsables d’une émission très importante de particules fines. C’est ce que révèle le rapport de l’ADEME publié en avril 2022. Or, les voitures électriques consomment plus de pneumatiques que leurs homologues thermiques ou hybrides.
Leur poids, lié à la masse des batteries qu’elles comportent, impose des pneus plus larges, qui s’usent également plus vite.
Plus de pneus, plus de gomme ? Le calcul est rapide : plus de particules fines et de pollution.
Cependant, le tableau n’est pas tout noir en matière de pollution. Les véhicules électriques restent les bons élèves de la gamme. Durant toute leur vie, ils polluent trois à quatre fois moins qu’un véhicule thermique. Leurs moteurs n’ont pas besoin de combustion et n’émettent aucun polluant.
La voiture électrique n’a peut-être pas tout faux en matière de pollution, par contre elle reçoit un carton rouge pour le coût de ses pneumatiques : ils seraient 60% plus chers que ceux de son homologue thermique.
D’après l’étude Epyx, les écarts de consommation seraient de 22% :
La longévité des pneus est de :
Mais la différence la plus importante est dans leur prix d’achat.
Lorsqu’un propriétaire d’une voiture thermique déboursera en moyenne 150€ par pneu, tous les 2 ans, l’heureux détenteur d’un véhicule électrique devra s’alléger de 240€ tous les ans et demi. Le prix d’achat des pneumatiques affiche donc un écart de 60%, ce qui est énorme.
Cependant, les économies réalisées à la pompe, les avantages en nature accordés (stationnement gratuit, réduction du prix des péages, bornes de recharge gratuites…) et un coût global d’entretien plus raisonnable peuvent venir compenser ce surcoût.
Une étude britannique révèle que les voitures électriques usent plus rapidement leurs pneus que les modèles thermiques, engendrant des coûts d’entretien plus élevés et une augmentation de la pollution due aux particules fines. Ce facteur souligne un coût caché et un défi environnemental dans l’adoption de véhicules électriques.