Combien de chevaux pour un jeune conducteur ?
Qu’en est-il de la franchise ?
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Avec la présentation de sa dernière berline Avatr 12 au salon de Munich en 2023, Huawei confirme sa volonté de conquérir le marché automobile mondial. Contrairement à ses concurrents, il utilise des alliances stratégiques pour arriver à ses fins. Une stratégie payante ?
Huawei est le géant chinois du numérique. Acteur majeur des télécommunications, smartphones et informatique, il s’offre une nouvelle corde à son arc en pénétrant le marché de l’automobile.
Là où ses concurrents avancent seuls, Huawei joue une partition originale. Il se choisit des partenaires de premier choix :
Ensemble, ils fondent la co-entreprise Avatr, appelée également Avita. Huawei détient 60% de son capital, Changan en garde 40%.
Avita présente aujourd’hui son deuxième modèle : Avatr 12.
Mais Huawei ne s’arrête pas là. Il fournit également sa technologie à d’autres constructeurs. Il travaille entre autres avec le groupe Seres, avec lequel il a lancé le SUV Auto 01. Ce modèle a connu un lancement record en Chine, avec plus de 100 000 commandes en 3 mois.
Enfin, il s’inscrit comme fournisseur de technologie via sa filiale « Intelligent Automotive Solution ». Cinq partenaires se sont déjà laissés convaincre par les qualités de leur système d’exploitation et leur expertise dans le développement des véhicules autonomes.
Quitte à intégrer le marché de l’automobile, pas question de le faire à moitié pour Huawei. Le groupe ambitionne de devenir fournisseur de référence pour les systèmes d’exploitation et les logiciels de conduite autonome. Il y a 3 ans, il envisageait de proposer une voiture sans conducteur d’ici 2025. Vu la vitesse de son développement sur ce secteur, le pari n’est pas encore perdu.
Son objectif : proposer des voitures électriques à la fois plus intelligentes et plus abordables que les modèles existants.
La berline Avatr 12 est un condensé de technologie, de luxe, présentant une belle autonomie de 800 km (selon la norme chinoise CLTC, 680 km en norme européenne). Elle est de taille pour rivaliser avec la Tesla Model S. Elle s’affiche au prix de 349 900 yuans, soit 44 619 euros, sur le marché chinois. Même s’il sera réajusté à son arrivée en Europe, ce tarif est agressif et très compétitif. Le début d’une révolution chinoise dans le monde automobile ?
Le groupe basé à Shenzhen n’est pas illégitime sur ce nouveau segment. Il dispose même de sérieux atouts.
En tant que leader mondial des technologies de l’information et des communications, Huawei possède une expertise en matière de logiciels, de réseaux et de capteurs. C’est une compétence clé dans le développement des systèmes embarqués, qui font toute la différence sur un marché extrêmement concurrentiel.
Au-delà des partenariats chinois, Audi et Mercedes auraient été approchés pour bénéficier de ces innovations et créer de nouveaux partenariats.
Huawei veut se créer une nouvelle image au niveau mondial. Rappelons qu’il a été banni du réseau 5G en Europe. Ces grands groupes allemands seraient-ils une solution ? Pour l’heure, Mercedes aurait décliné la proposition. Audi serait toujours à la table des négociations.
Huawei est donc une entreprise à suivre. Son arrivée dans le milieu automobile n’est qu’un début. Sa puissance financière l’aide à faire fi des obstacles, qu’il ne surmonte pas seul. Sa stratégie, payante, d’alliances et de partenariats, lui permet d’y répondre et de s’immiscer dans tous les domaines.
Huawei se lance dans le secteur automobile avec Avatr 12, une berline électrique développée avec Changan Automobile et CATL. Ce modèle, comparé à la Tesla Model S, vise à offrir une technologie avancée et une autonomie élevée à un prix compétitif. Huawei ambitionne de devenir un acteur clé dans les systèmes d’exploitation et logiciels de véhicules autonomes, cherchant à étendre ses partenariats au niveau mondial.