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Scooter : bien commencer en tant que jeune permis.
Ce véhicule à deux roues est un choix populaire pour la mobilité urbaine. Il est apprécié pour sa maniabilité, son efficacité en termes de consommation de carburant et sa facilité de stationnement. Idéal pour les trajets courts ou comme moyen de transport secondaire, il offre une alternative pratique aux voitures dans les zones encombrées ou pour ceux qui cherchent une solution de transport simple et économique. 🛵
Qu’est-ce qu’un scooter ?
Commençons par définir ce qu’est un scooter. C’est un engin motorisé à deux ou trois roues au poids généralement léger qui fait partie de la catégorie des :
- cyclomoteurs jusqu’à 50 cm³ ;
- ou des motocyclettes au-delà de 50 cm³.
Sa cylindrée varie en général de 50 à 125 cm³, bien que l’on trouve des scooters avec une puissance supérieure, mais pour cela, il sera nécessaire d’avoir le permis moto adapté.
Côté design, le scooter est composé d’un habitacle de protection et d’un siège permettant au conducteur de s’asseoir sans l’enfourner. Il est muni d’un repose-pied placé à l’avant du siège. Ainsi, le conducteur est assis avec les pieds à plat devant lui. Il est donc facilement maniable pour une utilisation en ville essentiellement.
À quel âge peut-on conduire un scooter et quel permis faut-il ?
Suivant votre âge, il est possible de conduire certains types de scooter :
À partir de 14 ans :
Vous avez le droit de rouler sur la voie publique avec un scooter jusqu’à 50 cm³, à condition d’avoir la catégorie AM du permis, soit l’ancien BSR (Brevet de Sécurité Routière). Un titre équivalent reconnu et délivré par l’Union européenne est également valide.
À partir de 16 ans :
Il faudra le permis AM pour conduire un scooter de 50 cm³ ou le permis A1 pour un scooter à trois-roues de la catégorie L5e avec une puissance maximale de 20 CV (15 kW), valable également pour les deux roues.
À partir de 18 ans :
Avec le permis AM pour un scooter de 50 cm³, les permis A1, A2 pour un scooter deux à trois-roues de 20 CV.
À partir de 20 ans :
Avec le permis AM pour un scooter de 50 cm³, les permis A1 ou A2 pour un scooter deux à trois-roues de 20 CV.
À partir de 21 ans :
Avec les permis AM pour un scooter de 50 cm³, les permis A1, A2 pour un scooter deux à trois-roues de 20 CV, ou le permis A pour un scooter, quelle que soit sa puissance.
Bon à savoir :
Les personnes nées avant le 1er janvier 1988 n’ont pas besoin de permis de conduire pour rouler en scooter de 50 cm³.
Scooter sans permis : qu’en est-il ?
Vous avez envie de conduire un scooter mais n’avez pas le permis ? Sachez qu’il est possible de circuler en scooter 2 ou 3 roues sans avoir le permis, à partir de 14 ans, à condition que :
- la cylindrée du cyclomoteur soit inférieure à 50 cm³ ;
- la puissance du moteur soit de 4 000 watts maximum ;
- la limitation de vitesse de 50 km/h soit respectée.
Toutefois, les personnes nées à partir de 1988 doivent avoir la catégorie AM du permis de conduire. Elles auront passé une formation théorique au collège qui leur aura délivré l’Attestation de Sécurité Routière (ASR) ou l’ASSR1 et l’ASSR2. Puis elle auront effectué une formation pratique de 8 heures avec option scooter dans une auto-école.
Quels sont les différents types de scooter ?
Aujourd’hui, vous trouvez tout type de scooter sur le marché, avec des cylindrées et des styles différents. Pour les distinguer, retenez ceci :
Scooter électrique :
Sa motorisation est électrique, elle est alimentée par une batterie intégrée. Diverses cylindrées existent pour ce type de scooter vert. Il faudra adapter le type de permis en fonction de sa puissance.
Scooter 50 cm³ :
C’est un scooter économique, car il consomme entre 2 et 4 litres de carburant pour 100 kilomètres. Sa vitesse maximale est de 45 km/h, ce qui convient parfaitement aux jeunes conducteurs de 14 ans et plus, ayant le permis AM.
Scooter 125 cm³ :
Le scooter 125 cm³ a une cylindrée plus puissante que le précédent. Vous pouvez conduire ce modèle à partir de 16 ans à condition d’être détenteur du permis A1, A2 ou A selon les gammes.
Scooter 3 roues :
Pour une stabilité plus fiable, le scooter 3 roues peut rassurer les jeunes conducteurs. Plusieurs combinaisons sont possibles : ils peuvent être pendulaires (deux-roues à l’avant) ou non inclinables (2 roues à l’arrière).
Maxi scoot :
Le gabarit est large et la cylindrée dépasse les 250 cm³. Il faut posséder le permis moto A pour conduire ce style de bécane.
Bon à savoir :
Chaque véhicule à moteur est classé par type selon le Code de la route. Vous y retrouverez tous les scooters mentionnés.
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Le prix d’un scooter varie en fonction de sa motorisation, sa cylindrée, sa date de fabrication, son modèle, le concessionnaire, etc. Voici un tableau comparatif avec une moyenne du prix d’achat d’un scooter :
| Scooter | Prix |
|---|---|
| Deux-roues d'occasion | entre 600 € et 3 000 € |
| Deux-roues neuf | entre 800 € et 6 000 € |
| Trois-roues d'occasion | entre 2 000 € et 6 000 € |
| Trois-roues neuf | entre 7 000 € et 9 000 € |
| Électrique | entre 1 500 € et 5 000 € |
Comment immatriculer un scooter ?
Si vous immatriculez un scooter pour la première fois en France, vous devez suivre les étapes suivantes :
Obtenir un certificat de conformité :
Ce document prouve que votre scooter est conforme aux normes de sécurité et environnementales européennes. Vous pouvez le demander au fabricant ou au concessionnaire du scooter.
Faire une demande d’immatriculation :
Rendez-vous sur le site de l’ANTS et créez un compte ou connectez-vous via France Connect. Remplissez le formulaire Cerfa n°13750*05 de demande d’immatriculation et joignez les documents demandés : le certificat de conformité, une pièce d’identité en cours de validité, un justificatif de domicile de moins de 6 mois, l’original de la facture d’achat ou une attestation de vente et un justificatif du paiement de la taxe régionale.
Faire une demande de plaque d’immatriculation :
Auprès de la préfecture de votre département ou sur le site internet de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS).
Installer la plaque :
Installer la plaque d’immatriculation sur votre scooter de manière visible et réglementaire.
Choisir une assurance :
Vous devez souscrire une assurance pour votre scooter, en sachant que les formules débutent avec une assurance au tiers pour un minimum de garanties.
Une fois toutes ces étapes terminées, vous pourrez circuler légalement sur la voie publique avec votre scooter immatriculé en France.
Si vous achetez un scooter d’occasion déjà immatriculé dans les normes européennes, un simple changement de titulaire devra être effectué sur le site sécurisé de l’ANTS.
Petites astuces pour vous faciliter les démarches administratives :
Si vous achetez votre scooter neuf ou d’occasion chez un concessionnaire, demandez-lui s’il a un service d’immatriculation. Certains vendeurs s’occupent des démarches à votre place. Vous pouvez également aller chez un professionnel habilité qui propose ce genre de services. Attention aux services d’immatriculation que vous trouvez sur Internet. Il convient toujours de vérifier s’ils ont l’habilitation.
Un simulateur du coût de la carte grise est mis en place par le gouvernement. Par exemple, pour l’immatriculation d’un cyclomoteur de 50 cm³ maxi, vous devez vous acquitter de la somme de 11 €.
Comment savoir si un scooter est volé ?
Face à l’augmentation des scooters volés en France (63 vols pour 1 000 véhicules en 2021), il faut rester vigilant lorsqu’on achète un scooter, notamment à un particulier. Pour savoir si un scooter a été volé ou pas, procéder à des points de vérifications :
Contrôler les papiers :
Contrôler les papiers du scooter, notamment la carte grise et les informations du vendeur (adresse, téléphone…). Demandez aussi l’historique du véhicule (où il a été acheté, si c’est une première main ou pas, ainsi que les factures de réparation le cas échéant). Et surtout, vérifiez le numéro de série (NIV) auprès de la préfecture, au moindre doute de falsification. Pour rappel, le NIV est un numéro unique qui identifie chaque scooter.
Le certificat de non gage :
Demander un certificat de situation administrative, aussi appelé certificat de non-gage d’un scooter. Vous verrez si l’opposition sur le véhicule concerne un vol ou un classement de véhicule gravement accidenté (VGA) ou un véhicule économiquement irréparable (VGE).
Attention au prix :
Se méfier si le prix de vente du scooter est très bas par rapport au prix du marché.
En cas de scooter volé :
Rendez-vous à la police en cas de suspicion avérée.
À la moindre anomalie, vous êtes en droit de refuser la transaction. N’oubliez pas que l’acheteur d’un scooter volé encoure la même peine que le vendeur, soit 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende pour un vol simple. De plus, aucune assurance ne prendra en charge un scooter volé.
Location scooter : comment s’y prendre ?
Vous avez besoin d’un scooter sur une courte période ou de manière occasionnelle ? La location de scooter est la solution parfaite pour vous. Il suffit de trouver un loueur près de chez vous. Ça peut être :
- un professionnel de la location de véhicules ;
- un service de location spécialisé dans les cyclomoteurs et motos ;
- un site de location de scooters en libre-service, comme Scootlib, par exemple ;
- une plateforme web de location entre particuliers.
En général, le statut de jeune conducteur n’est pas un frein à location, mais certains prêteurs demandent un âge minimum de 22 à 25 ans. N’hésitez pas à comparer les conditions de location du scooter et les prestations proposées par chacun.
Assurance scooter : comment ça fonctionne ?
Un accident sur la route est vite arrivé, surtout quand on est un conducteur novice. Le risque d’être tué sur un cyclomoteur est 17 fois plus important que pour un automobiliste. L’assurance d’un scooter est obligatoire comme pour tout véhicule, selon le Code de la route.
Pour assurer un scooter, il est conseillé d’avoir au moins la formule au tiers avec la responsabilité civile qui couvre la garantie conducteur, mais aussi en option la garantie accidents de la vie pour couvrir les éventuels problèmes de santé liés à un accident) et l’assistance dépannage en cas de panne ou d’avarie du scooter. Comparez les offres d’assurance jeune conducteur et vérifiez le montant des franchises ainsi que les garanties proposées selon votre situation.
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